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28/05/2013

La Minute Gourmande du 28 mai : Ados, ne commencez pas votre premier régime !

Bien des femmes qui viennent me consulter ont commencé leur premier régime à l'adolescence. Elles ne se sont pas arrêtées là et ne s'en réjouissent pas forcément... Que dire aux ados d'aujourd'hui ?

 

Petit rappel, il n'y a pas d'uniformité des corps mais tous devraient être égaux en droits !

Et pour enfoncer le clou, une petite video chantée, réservée aux ados...

07/05/2013

Journée sans Régime : arrêtons tous les régimes, vive la gourmandise !

Dimanche, je lançais deux idées un peu à l'improviste pour animer la "Journée sans régime" de lundi 6 mai,  avec la contribution de Florence :

- "Postez une image de votre gourmandise sur pinterest". C'est ici si vous connaissez ce réseau.

- "Décrivez en mots votre gourmandise ou votre horreur des régimes sur twitter". Alors, voilà quelques contributions, merci à toutes !

Côté gourmandise

« Si j'en ai vraiment envie, c'est que c'est bon » - @Domydom

« un peu de chocolat au quotidien garde la dépression bien loin » @Sophiaprincesse

"La privation entraîne la frustration. Mange de tout avec plaisir mais avec modération" @meringuetoquee

Côté horreur des régimes (le mot n'est pas trop fort !)

« culpabilité, mise en échec, danger, yoyo, frustration, éphémère, pensée magique » - @AurensanC_Diet

« Quelqu'un dans ma famille a même pris des hormones de chevaux #regimepourri »@mthldv

« moi qui ai une mère passée de "rondouillette" à "médicalement obèse" à force de régimes et de yoyo » @unfilencuisine

« 1982 : 58kg,  2012 : 98 kg, entre les deux 30 ans de régimes Qu'on ne m'en parle plus (2013 : 60kg,mais un estomac en moins) "  @moune78

« le panier de la nana qui s'est fait dukaniser le cerveau : petits corayas, blancs de poulets OGM, fromage blanc 0% » @themarioncousin

 " Raidissante Experience Gaguesque Incapacitant Moultes Energies" @ExclusiveMotion

"régime = frustration + tristesse. Coach minceur = arnaque. Mieux vaut se faire plaisir, tout est dans la modération" @cecilegolfier

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Alors, pas seulement pour un jour, mais définitivement, je vous conseille d'abandonner les régimes, ce qui ne signifie pas abandonner l'idée de mincir (si vous avez des kilos à perdre). D'accord ?

06/05/2013

6 mai : Journée sans Régime (No Diet Day) : oubliez les régimes pour un jour et pourquoi pas pour toujours !

Comme je vous l'avais annoncé, plutôt que de vous parler encore une fois des méfaits des régimes, je préfère aujourd'hui donner la parole à des femmes qui ont eu l'expérience dans leur tête, dans leur corps, dans leur chair de ces régimes et qui en parlent. Merci à toutes celles qui ont donné leur témoignage.

Les  aberrations

« Un régime célèbre dans les années 80 : il s'agit de manger un seul aliment toute la journée, et chaque jour ça change, par exemple jambon, le lendemain pamplemousse, etc... c'est le pire des régimes... je l'ai fait avec ma soeur, nous étions adolescentes, nous avons tenu une semaine. Avec le recul, je ne comprends pas que ma mère nous ai laissées faire ! »

La culpabilisation

« Avec un papa chef pâtissier j'ai grandi en ayant à portée de bouche plein de bonnes choses, j'aime le sucré mais ne me suis jamais "gavée", j'étais toujours mince, voire maigre après 2 enfants. Mais soudain tout a basculé, en 6 mois j'ai pris 13 kg, j'ai complexé et j'étais en rage, je suis allée voir un nutritionniste pour être aidée, pour comprendre, pour vérifier ma santé. Pas de diabète pas de cholesterol - à sa grande surprise-, car ce cher médecin m'a de suite sermonnée sur ma vie alimentaire, m'a dit que c'était "normal que ça me retombe dessus" et puis à 39 ans je commençais à être âgée alors Madame il ne faut PLUS JAMAIS manger de sucre ! J'ai essayé son régime, pas droit au sucre pas droit au riz, mince, plus le droit d'être heureuse alors ? J'ai abandonné, je pense que ce n'est pas en me faisant culpabiliser qu'on m'aidera à réparer mon corps, et me priver de tout, non merci ! Qu'elle est triste la vie sans chocolat ! »

A qui faire confiance ?!

« Je crois que le pire et le plus dangereux était via un "médecin" dont j'avais eu les coordonnées dans la presse, son principe, ce que l'on mange le matin compte pour 0 calories et ensuite déjeuner et diner on multiplie par 2 puis par 4. Donc il conseillait de manger pizza et chocolat au petit déjeuner.... ce qui fait que j'en mangeais tous les matins. Par ailleurs il m'avait prescrit des gélules à base de "plantes" que j'ai prises scrupuleusement pendant plusieurs semaines; J'ai bien maigri mais je n'étais pas en forme du tout. A l'occasion de vacances, mon oncle (médecin généraliste) chez qui je séjournais m'a demandé quel régime je suivais et je lui ai montré l'ordonnance, il a bondi, il s'agissait d'extraits thyroidiens et amphétamines....  j'ai tout jeté et j'en ai subi les conséquences pendant un moment sur le plan de la santé, nervosité, agitation »

« Les premiers régimes qu'on m'a obligée à suivre ont été prescrits par des médecins (généraliste, endocrino, diététicien), et tous étaient dangereux que ce soit au regard de mon jeune âge (7 ans pour le 1er régime) ou du régime prescrit : hypocalorique et sans sucre à 7 ans, hyperprotéiné en sachets à 16 ans. Je n'ai jamais rêvé d'être filiforme, j'ai toujours eu conscience des limites de mon corps, mais c'était sans compter la toute puissance médicale et la pression familiale. J'ai dû faire pas moins de 20 régimes alors que j'en avais pas besoin et à chaque régime un échec à moyen terme, des kilos en plus. L'addition est salée et au final les médecins disent que je ne me donne pas la peine d'aller mieux. J'ai décidé de ne plus consulter de médecin sur le sujet vu leur incompétence et leur rapidité à brandir une diète hyperprotéinée. Et là miracle, je ne prends plus de poids. C'est mieux que rien. »

« Ma mère m'a mis au régime dès 11/12 ans, à l'époque, je pesais 62 kilos pour 1m55 et elle ne voulait pas que je souffre de l'obésité comme elle. J'ai vu un acupuncteur qui m'a donné des gélules de "je ne sais quoi" puis j'ai eu l'isoméride à 15 ans car j'étais arrivée à 75 kilos pour 1 m63.

J'ai perdu 25 kilos en 6 mois en me privant en dépit du bon sens pour mes 18 ans et je suis restée à 62 kilos pendant 3 ans environ. A 21 ans, j'ai commencé à travailler en décalé dans l'hotellerie et à manger à n'importe quelle heure et j'ai pris près de 30 kilos en 2 ans ».

La relation aux autres

« Quand j'étais au régime, je souffrais énormément lors des soirées entre amis où rien de ce qu'il y avait à manger n'était autorisé dans mon régime. Je regardais les gens boire et manger avec plaisir. Je ne partageais rien de ce moment de convivialité. Parfois même, je déclinais les invitations pour ne pas me mettre à l’épreuve. Un jour, un couple que je connaissais à peine, nous a invités à dîner. Je ne me sentais pas de leur avouer que j’étais au régime. J’apprends que ça sera soirée raclette !!! Rien ne pouvait être pire. Ça prenait des proportions catastrophiques. J’en venais à imaginer de véritables subterfuges pour donner l’illusion que je n’étais pas au régime. J’ai ramené de la salade verte et de la viande de grison. J’ai senti, vu l’expression sur son visage, que mon initiative avait déplu à la maîtresse de maison. Lors de cette soirée, je n’ai mangé que de la salade, et la charcuterie autorisée. J’ai laissé dans mon assiette une pomme de terre enrobée de fromage à laquelle je n’ai pas touché et j’avais convenu avec mon copain qu’il devait se servir du fromage que je mettais à fondre dans l’appareil à raclette. J'ai passé tout le dîner focalisée sur mon stratagème alimentaire et je n'ai pas profité du tout de la soirée... »

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Celle de gauche sera-t-elle vraiment plus heureuse que celle de droite ?

L’instinct de survie

« J'ai tenté Dukan, mais pas plus d'une journée, déjà largement suffisant, je me revois en train de me gaver de surimis alors que je déteste.... »

« Il y a très longtemps, je me demandais si je n'étais pas un peu trop ronde... J'étais jeune aussi. Une amie qui me voulait du bien m'offrit un livre écrit par Monsieur Montignac. Las ! Je commence le livre et, dès la deuxième page, j'apprends que, pour maigrir, je dois abandonner à tout jamais, mais alors à tout jamais, terminé, fini, pour toujours ... le miel. J'ai refermé le livre et n'ai plus voulu en entendre parler »

Le soulagement quand on arrête

« Je crois avoir toujours pensé que j’étais trop grosse ; maintenant que je le suis vraiment, je réalise qu’à 20 ans, 1,64 m et 62 kilos, c’était plutôt pas mal et qu’il fallait vraiment être idiote pour vouloir absolument ressembler à ma meilleure amie : 1,64 m et 48 kilos toute mouillée...Aujourd’hui, 1,64 m et 90 kilos, je suis trop grosse, obèse disent en choeur la nutritionniste et WW. Des régimes j’en ai fait pas mal : des protéïnés en sachets, WW  à plusieurs reprises, chronobio, Dukan et j’en passe.

J’ai maigri certes mais j’ai repris, tout et le bonus qui va avec ! Le moral en berne, le corps douloureux, les mouvements limités par mon poids, l’essoufflement régulier lors d’efforts pourtant pas si importants, tout est là. Et puis il y a peu je vois l’émission de télé sur les régimes qui me donne un choc, j’arrive sur ton blog qui me donne un deuxième choc et je décide de tout plaquer. Fini les régimes. Après moi le déluge ! Et ça fait 10 jours maintenant. Pas de changement sur la balance, trop tôt pour ça. Par contre, un allègement certain au niveau du mental : plus d’interdits, plus de “j’ai droit – j’ai pas droit”, plus de “t’aurais pas du”, “il faut pas” et autres pensées négatives. Je me sens bien, libérée d’un énorme poids “mental”  et ça, ça n’a pas de prix. »

 

Toujours à propos de régimes, un très intéressant "Téléphone sonne" sur France Inter le 30 avril, à écouter, avec notamment la participation de Jean-Philippe Zermati et d'une responsable de l'ANSES plutôt sensée.

Visuel © tontan - Fotolia.com

05/02/2013

La Minute Gourmande du 5 février : il n'est jamais trop tard pour changer !

Parfois, on n'est vraiment pas satisfait(e) de sa façon de manger. Depuis si longtemps que cela paraît définitif. Vraiment ?

15/10/2012

Peut-on mincir sans régime ? (retour sur un atelier)

inspire_atelier_oct12.jpgSamedi, j'animais un atelier dans le cadre du studio de Pilates Inspire, dont je connais la responsable, Laurence, depuis quelques années car nous nous étions découvert un passé de grande école et de reconversion en commun et aussi un même intérêt pour le bien vivre et l'écoute de soi. Le thème que nous avions choisi était : "Peut-on mincir sans régime" ? Quelle est la réponse à votre avis ? Me connaissant, vous allez sans doute répondre "oui". Eh bien, ce n'est pas si simple, je dirais "ça dépend". Notamment de son histoire alimentaire et de sa relation à la nourriture.

En effet, une personne qui mange trop par habitude, machinalement, par inattention à ses sensations alimentaires, pourra mincir sans régime en se reconnectant à ces sensations, en réapprenant à manger quand elle a faim, et à s'arrêter quand elle est rassasiée (ce qui est parfois pas si simple que cela en a l'air...).

Une personne qui mange trop pour des raisons émotionnelles, qui a besoin de se tourner vers la nourriture quand elle est stressée, angoissée, énervée, qu'elle s'ennuie, ... pourra apprendre peu à peu à reconnaître et à accepter ses émotions sans manger : cela peut demander un peu de temps si c'est une façon de faire bien ancrée mais quand elle y parvient, elle perd du poids là aussi sans se priver mais en revenant à ses besoins physiologiques.

Cela peut devenir plus compliqué par exemple dans le cas d'une personne qui commence à avancer en âge et a fait un très grand nombre de régimes, quasiment sans discontinuer. Peu à peu, au fil des régimes et de l'effet yoyo, elle a parfois pris pas mal de poids mais mange de moins en moins car les privations ont ralenti son métabolisme et donc ses besoins d'énergie. La marge est parfois étroite, il s'agit de remanger "normalement", de faire la paix avec l'alimentation (ce qui peut être déjà beaucoup pour la tête !), de voir aussi si elle peut bouger davantage pour relancer son métabolisme : cette personne perdra peut-être du poids mais moins facilement et peut-être pas autant qu'elle le voudrait. En même temps, le corps a parfois des réactions inattendues et il faut l'accepter. Et en général, elle n'a pas d'autre solution car elle a fini par être dégoûtée des régimes !

Enfin, il y a des personnes qui sont en-dessous de leur poids naturel parce qu'elles se privent en permanence pour conserver une silhouette qu'elles jugent idéales mais qui n'est pas vraiment la leur. Si une telle personne veut néanmoins perdre quelques kilos, elle, elle ne pourra le faire qu'au prix de privations supplémentaires, donc d'un régime encore plus restrictif. Cela en vaut-il vraiment la peine ? Si elle décidait plutôt de s'accepter, c'est en général l'alternative que je propose...

Bref, le mieux, c'est de ne pas commencer les régimes...ou de les arrêter vite fait !

 

07/07/2012

Cécile témoigne sur notre travail post-régimes

Récemment, j'ai revu pour des motifs non alimentaires une patiente que j'avais suivie pendant environ un an, Cécile. Elle m'a envoyé un témoignage sur la façon dont elle a perçu le travail réalisé ensemble. J'ai hésité à publier ce texte qui m'a beaucoup touchée car je suis gênée de mettre en avant tant de gentillesse à mon égard. Si je le fais, c'est pour montrer à des personnes en souffrance avec la nourriture qu'il n'y a jamais de fatalité, qu'il y a toujours une porte à laquelle on n'a pas frappé (pas forcément la mienne !), une personne à qui on n'a pas parlé, un livre qui reste à lire. Même si, en l'occurence, Cécile est très jeune, dites-vous qu'il n'est jamais trop tard pour retrouver une relation tranquille avec l'alimentation, même si cette relation a été perturbée tôt et/ou beaucoup.

La parole à Cécile, 26 ans :

"Je ne voulais plus jamais y penser ! Plus jamais ! Je voulais être sauvée, être libérée de tout ça, je me sentais perdue et prise au piège et c'est grâce à Ariane que j'y suis arrivée, que je suis sortie de tout ça !

Le jour où j'ai réalisé que j'étais prise au piège, que la dépression (ou déprime sévère ?) commençait à m'atteindre, je me suis mise à pleurer en me disant que c'était trop tard et que je ne pourrai plus jamais revenir en arrière.

Avant mon premier régime : tout allait bien ! Je croquais la vie à pleines dents et je ne me posais aucune question face à l'alimentation. J'écoutais inconsciemment les besoins de mon corps (faim, satiété, envie, plaisirs...). J'étais plus mince, plus sociable, plus agréable, plus détendue et plus joyeuse ! Bref ça c'était avant...

Puis après de nombreux régimes (pour perdre au départ un ou deux kilos seulement), je me suis retrouvée avec d'importants problèmes comportementaux avec l'alimentation (manger dix fois plus qu'à ma faim, me poser l'éternelle question : ça j'y ai droit ou pas ?, ne plus aimer mon corps, vouloir mincir à tout prix, ne pas y arriver et me venger sur la bouffe...) mais je me suis aussi retrouvée avec 10kgs de plus à perdre, de l'anxiété, un ton agressif et moins d'amis.

Le travail fait avec Ariane pendant environ un an a été la chose la plus miraculeuse que j'espérais qu'il m'arrive !

J'ai aujourd'hui un poids stable, qui me plait et je me sens bien dans mon corps. Je mange de tout (mais si je vous le promets !), j'écoute ma faim, mes envies et mes p'tits plaisirs. J'ai appris à me connaître, à détecter toutes les raisons qui m'avaient conduite à l'excès (1-la frustration face aux aliments interdits et 2-mon manque de confiance en moi, d'affirmation qui me donnait des fringales). Je me sens aujourd'hui libérée et heureuse ! J'ai retrouvé le goût des aliments et le goût de la vie !

Ariane est un petit ange, qui écoute très attentivement, qui ne juge jamais, qui connait son métier, qui vous met très à l'aise et qui propose des solutions adaptées à chacune (des solutions concrètes et pragmatiques plus efficaces qu'une consultation chez un psy !).

Je ne la remercierai jamais assez !"

Oh la la, c'est moi, Cécile, qui vous remercie pour ce beau et sincère témoignage.

PS : non, non, je ne suis pas un ange !

 

05/03/2012

Les consultations vues par...Kokoro

"Kokoro", comme on la surnomme, répond à trois questions pour témoigner sur la façon dont elle a vécu les consultations, basées sur mon approche de diététicienne pas vraiment classique. Son témoignage me ravit car j'ai vraiment le sentiment de lui avoir permis un déclic qui a changé son rapport à l'alimentation. Et comme elle donne envie de goûter sa cuisine !

1ere question : Comment avez-vous vécu cet accompagnement ?

Pour moi, ça a été une thérapie complète. J'étais perdue face à mon alimentation. J'étais encore la petite fille qui ne sait pas quoi faire des aliments. Je suis passée par tellement de phases de régimes, de remises en questions, de dépendances face à certains produits que je me sentais perdue. Au fond de moi, je connais pourtant mes valeurs profondes. La nourriture que je mangeais ne me correspondait pas.

J'ai très vite été mise à l'aise dans le petit cabinet d'Ariane. On se sent bien dans ce cocon et en sécurité. J'ai confié mes doutes, mes peurs. Rien que de parler de ça à une "étrangère", ça m'a fait un bien fou ! J'attendais les prochaines visites avec impatience. Elle a su mettre le point là où ça fait mal. J'ai compris que si je voulais manger autrement et sainement, cela ne tenait qu'à moi.

 

2eme question : Qu'est-ce que cela vous a apporté aujourd'hui ?

Je suis une vraie cuisinière au quotidien. Je ne passe pas des heures entières dans ma cuisine mais j'ai trouvé mon mode de fonctionnement et ce qui me plaît dans la nourriture : la variété à tous les points de vus. Variété de texture (fondant, croquant, croustillant, onctueux, piquant, sucré/salé.....), variété de couleurs (dans mes assiettes, il y a de la vie), variété dans mes courses (chez le primeur, sur le marché, chez le fromager, le boulanger....), variété dans les préparations (mousse, soupe, gratins, crêpes, purée, sucré/salé...) J'ai mon carnet de bonnes adresses. Je bannis les supermarchés. J'y gagne sur tous les points (pouvoir d'achat, plaisir, goût, découverte...). QUE DU BONHEUR !

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Peut-être Kokoro apprécierait-elle la variété de couleurs et de parfums de cette salade...


3eme question : Pourriez-vous donner un exemple de changement concret dans votre façon de manger ?

Je prends mon temps pour savourer. Je ne m'oblige plus à jeûner pour garder la ligne. Je mange quand je le décide.

Je découvre des cultures, des aliments très souvent. Lorsque j'ai une envie de cuisine dans la journée, je la note et je la réalise dans la semaine.

Je ne ressens aucune frustration. Je me sens bien dans mon corps. Tous les aliments me plaisent. Je pensais n'être attirée que par le sucré. Je suis une mangeuse variée.

Je partage avec les autres mes recettes et je note leurs idées. Je n'ai plus peur de grossir. J'identifie mieux mes sensations (stress, fatigue, angoisses...)

Je suis enfin moi. C'est un plaisir de se nourrir au quotidien, d'innover, de savourer, de partager.

Merci Ariane.

 

Waouh, que de changements par rapport au premier rendez-vous, quel chemin parcouru, bravo et merci "Kokoro" !

 

 

28/02/2012

"Et vous parlez nutrition aussi ?!"

C'est grosso modo la question que me posait une participante (elle se reconnaîtra sans doute...) à un atelier récent sur les craquages alimentaires : "Est-ce que vous faites aussi des consultations classiques de nutrition ?". Drôle de question à une diététicienne, non ?!

Il faut dire que, voyant le travail que nous faisions à autour des émotions, sachant que je fais partie du GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids) qui condamne les régimes et prône de se réconcilier avec les aliments qu'on s'interdit, elle se demandait s'il m'arrivait aussi de parler d'équilibre alimentaire ou nutritionnel...

La réponse est oui ! Ce n'est parce qu'on peut manger de tout, notamment de la pizza, des gâteaux, du chocolat, qu'on va en manger tout le temps ! Une question de forme et de santé surtout. Mais je ne donne jamais une liste d'aliments type. En fait, je m'adapte à chaque personne pour lui proposer un accompagnement correspondant à elle, ses besoins, ses contraintes, son histoire. Il se trouve que de nombreuses femmes qui viennent me voir ont des années de régime derrière elles, à compter les calories ou les points d'une célèbre société américaine et je n'ai pas grand chose à leur apprendre en matière d'alimentation équilibrée. Certaines me disent même qu'elles pourraient écrire des livres de diététique... Avec elles, ce n'est donc pas de ça dont on parle. Mais ce qu'elles savent, elle ne l'appliquent pas forcément et on s'attache à comprendre pourquoi : effets de la restriction qui fait craquer, émotions, problème d'organisation et de temps pour cuisiner, ...

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Clairement, quand quelqu'un me dit manger un steak-frites chaque jour, on parle diversification...

Mais d'autres personnes ont une alimentation qui manquent de variété et il peut s'agir alors de rééquilibrer les choses. Ce n'est jamais identique :
- certains ont une alimentation très monotone et mangent toujours la même chose, on voit alors comment varier concrètement au quotidien, à l'intérieur des différentes familles d'aliments,
- d'autres mangent trop d'une catégorie d'aliments : les légumes (oui, oui, ça arrive...), la viande, les féculents, ... Ou trop peu d'une autre. On cherche à retrouver une sorte d'équilibre intuitif,
- d'autres encore ont une méconnaissance complète de certains aliments, qu'ils n'ont pas eu l'occasion de découvrir. Il s'agit alors d'une sorte d'éducation alimentaire (il n'est jamais trop tard !).

Dans tous les cas, je rappelle que cet équilibre nutritionnel se fait sur la durée et que, par exemple, personne ne va se porter plus mal s'il ne mange pas de légumes un jour ! Il s'agit aussi de se faire plaisir (c'est essentiel !), de trouver ses préférences, de trouver la bonne organisation côté courses, cuisine, ...

Bref, on parle de tout ce qui peut contribuer à un comportement alimentaire serein !

12/08/2010

Comment se passent les consultations ? ?

La première consultation, après la prise de rendez-vous, est consacrée à une écoute approfondie des habitudes alimentaires de la personne, son histoire alimentaire, ses goûts, ses préférences, son mode de vie, sa relation à la nourriture, ses éventuels régimes auparavant, les raisons perçues d'une prise de poids, ...   Cette consultation dure entre 1h00 et 1h15. A l'issue de cette consultation, on commence à tracer les grandes lignes du travail qu'il y aura à conduire ensemble.

Lors de la deuxième consultation, qui dure environ 1 heure, nous approfondissons certains aspects, éventuellement sur la base d'un "carnet alimentaire" que je donne parfois à la fin dela première consultation, pour noter ses consommations alimentaires et un certain nombre de points à observer. Sur cette base, on précise le programme de travail. Celui-ci n'a rien de définitif, il peut bien sûr être amené à évoluer en fonction des consultations suivantes, selon la façon dont les choses se passent.

Entre deux consultations, on se met le plus souvent d'accord pour que la personne réalise un "travail", une réflexion, des observations, des exercices, ... , afin de faire progressivement évoluer son comportement face à l'alimentation, dans les domaines où un besoin a été identifié. Cela passe beaucoup par l'expérimentation, nettement plus utile pour enclencher un changement d'habitude que des grands discours. Il peut s'agir par exemple, de retrouver la sensation de faim, de savoir s'arrêter de manger, de répondre à ses émotions, son stress, ... autrement qu'en mangeant, de se réconcilier avec des aliments qu'on s'interdit, ...

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Réapprendre à manger une pâtisserie, sans culpabilité mais avec attention, peut être un des sujets abordés

Dans certains cas, j'aide également les personnes, si besoin, à diversifier leur alimentation, en leur  donnant des conseils pratiques, des idées, des astuces. 

Le rythme que je propose en général est d'une consultation toutes les deux semaines au début puis c'est davantage espacé, sauf souhait particulier de la personne. Les consultations suivantes durent environ 45 minutes.  Le prix de toutes les consultations est 50 euros.

Les consultations de diététicienne ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale. De nombreuses mutuelles peuvent prendre en charge une partie du montant des consultations.